Le burn-out, ou épuisement professionnel, est une pathologie de l’engagement. Dans un monde où les exigences professionnelles sont croissantes, où les changements sont constants, les plus engagés d’entre nous sont en risque de surmenage professionnel pouvant aller jusqu’à l’épuisement psychique et physique.
Le syndrome d’épuisement professionnel s’installe en 3 grandes phases :
- Une phase d’investissement élevé,
- Une phase d’épuisement émotionnel,
- Une phase d’arrêt, à partir de laquelle le corps ne peut plus avancer et l’arrêt maladie est inévitable.
Pour les personnes ayant été atteintes par ce syndrome, les sentiments qui dominent sont la culpabilité (de ne pas avoir su faire face, de ne pas avoir su renoncer) et la honte (d’avoir faibli). La tentation est grande, alors, d’un repli sur soi qui risque de compromettre le processus de guérison, car le lien social est un facteur clé de réparation.
Un groupe de parole n’est pas en soi une thérapie, mais il en a les vertus.
En effet, pouvoir parler, échanger, se livrer, mais aussi entendre les témoignages de personnes ayant vécu un parcours similaire, être capable à son tour d’être soutenant, d’apporter du réconfort, de se sentir utile à nouveau, peut être un grand pas vers la reconstruction psychologique et sociale. Il s’agit aussi ici de comprendre, grâce au miroir offert par le groupe, ce qui s’est passé, mais aussi comment se relever et comment ne pas retomber.
Les groupes de parole sur l’épuisement professionnel sont organisés sur une durée de 4 mois environ, répartis en 7 séances de 2 heures, espacées de 2 à 3 semaines. Le groupe est constitué de 6 à 8 participants. La stabilité du groupe étant importante, un engagement est demandé aux participants sur les 7 séances. Ce n’est qu’à l’issue de la première séance que chacun sera libre de s’engager ou non sur les 6 suivantes.